Voilà déjà plus d'une heure qu'il m'a tourné le dos. Je scrutte la moindre latte du plafond dans l'espoir de l'y retrouver, mais rien n'y fait. Dire que j'aurais pu rester dans ses bras à volonté puisque demain (enfin, ce matin) c'est congé... Pas de bol, je suis assaillie d'idées. Le boulot m'obsède, réjouissantes pensées. Le pire, c'est que comme c'est férié, aucune chance de m'en débarrasser. Moi qui me réjouissait à la simple évocation de cette grasse matinée... Me voilà condamnée à me tourner et me retourner encore. Les chiffres en rouges sur le réveil semblent s'être arrêtés, comme pour me signifier que je ne l'ai pas fait assez. Pourvu que cette déconvenue soit au moins féconde, je jette mes états d'âme sur le clavier. Une fois que j'en serai débarrassée, peut-être que le sommeil voudra à nouveau m'accepter ?
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