vendredi 29 août 2014

TEST : avez-vous la fibre d'un copywriter ?

Vous aimez écrire, et vous aimeriez en vivre. Mais vous êtes aussi lucide : c'est pas demain la veille que vous serez J.K. Rowling et en attendant, il faut bien payer les factures.
Alors vous vous dites "pourquoi ne pas se lancer comme copywriter" ? Cela semble plus accessible et permet plus facilement de vivre de sa plume.
Voici quelques questions qui vous permettront de savoir si c'est un métier fait pour vous...

Etes-vous un caméléon ?


Etes-vous capable de vous fondre rapidement dans différents styles, d'appréhender divers secteurs d'activités, de vous approprier un jargon ?  Vous serez tour à tour journaliste lifestyle, vendeur de voiture, économiste, juriste, scientifique, blogueur... C'est aussi une qualité indispensable du romancier, qui doit se découvrir des personnalités multiples pour pouvoir donner du relief à ses personnages.

Avez-vous la fibre commerciale ?


Non seulement, c'est utile pour pouvoir rédiger des contenus commerciaux (parvenir à rédiger un texte vendeur, transformer par exemple les caractéristiques d'un produit en avantages pour le client, etc.). Mais c'est aussi essentiel pour vendre vos propres services à vos clients. Vous êtes un freelance. Vous devez prospecter pour trouver vos clients, entretenir vos relations d'affaires... Ce sera également utile quand vous essayerez de vous faire publier en tant qu'auteur et que vous devrez vendre votre oeuvre aux maisons d'éditions. ;)

Réagissez-vous bien à la critique ?


Vos clients (ou les clients de vos clients, si vous travaillez pour des agences) n'accepteront que rarement vos premiers jets. Ils vous demanderont de reformuler, compléter (et tant pis si vous avez déjà dépassé le nombre de caractères prescrit), réagencer, voire recommencer ! Ils changeront d'avis, reviendront parfois sur leur briefing... S'il ne faut pas forcément tout accepter aveuglément sans réagir (vous êtes l'expert en communication, votre client est expert de son produit), il faut néanmoins pouvoir s'adapter. Après tout, votre futur éditeur aussi vous fera remettre cent fois l'ouvrage sur le métier.

Savez-vous écrire sous pression ?


Il arrive régulièrement que les briefings soient donnés tardivement et que votre texte soit attendu pour hier. Ou alors, vous avez largement le temps, mais un débrief' arrive en dernière minute et vous devez réagir immédiatement. Ecrire sous pression peut s'avérer éprouvant. Mais dites-vous que c'est un bon entraînement pour votre future vie d'auteur publié : quand vous aurez perdu des mois à procrastiner devant votre page blanche et qu'il ne vous restera que quelques semaines pour pondre votre prochain best-seller !

Avez-vous l'âme d'un mercenaire ?


Un mercenaire vend ses services et ne se soucie guère de l'odeur de l'argent. Bien que vous ne soyez pas obligé de faire pareil, y a-t-il des sujets sur lesquels vous refuseriez d'écrire ? Ou des clients pour lesquels vous ne souhaitez pas travailler ? Par exemple, si vous êtes un ardent défenseur de la planète, pourriez-vous écrire pour une compagnie pétrolière ? Si vous passez par l'intermédiaire d'agences, vous pouvez risquer de perdre d'autres opportunités en refusant un job. Pas toujours évident de choisir entre éthique personnelle et faire rentrer de quoi payer quelques factures...

Vous avez répondu une majorité de OUI ?

Alors vous avez probablement les qualités requises pour louer votre plume.
Quelles autres qualités sont nécessaires ou utiles selon vous ? N'hésitez pas à les ajouter en commentaires ci-dessous. J'éditerai ce post avec les plus pertinentes d'entre elles :)

mardi 26 août 2014

C'est décidé, j'écris ! (bis)

Quand j'ai lancé ce blog en 2006, j'étais jeune mariée, nous emménagions dans notre nouveau chez nous et n'avions d'enfants encore qu'en rêve.
Je me souviens des débuts enthousiastes. Je venais de lire un livre, "Les italiques jubilatoires", qui avait réveillé en moi le besoin d'écrire régulièrement. Je me régalais à imaginer une galerie de personnages, me disant qu'ils pourraient peut-être servir de base à un futur roman. Au début, ça venait tout seul... Je me mettais le soir derrière mon clavier, avec juste une simple idée de départ, et les mots se déroulaient sous mes doigts sans que j'aie même à les y inviter.

Puis, emportée par mon élan, je me suis lancée dans des histoires plus longues (Un ennemi de poids et Oscar et Fred). Et là, patatras ! La même recette ne fonctionne pas pour des textes plus longs. Au départ, il y a une image, un concept, qui me vient en tête, et je me dis "tiens, ça serait chouette d'en faire une histoire". Alors je me mets à mon clavier, et je commence à écrire. Mais sans plan, sans intrigue(s), sans personnages prédéfinis, avec chacun leurs propres backgrounds et objectifs, on finit par rédiger un truc plat, linéaire, sans rebondissements... et on s'essouffle.

C'est ce qui m'est arrivé. J'ai calé, mes histoires ne menant nulle part, et je n'arrivais pas à les abandonner pour revenir à ce qui marchait bien pour moi : des textes courts, rythmés et efficaces.

Alors la routine a pris le dessus, je me suis encroûtée, et je n'y ai plus touché. J'aurais pu accuser les enfants, mais mon aînée est née en 2010, alors j'ai pas vraiment d'excuse...

Début de cette année, j'ai refait une tentative, avec "La belle endormie". J'étais plutôt satisfaite. Mais allez savoir pourquoi, cela n'a pas suffit à relancer la machine. Pourtant, on aurait pu croire que le fait de faire pour la première fois l'expérience du chômage (depuis mi-avril 2014) m'aurait donné enfin le temps de me consacrer à l'écriture... J'ai toujours blâmé le manque de temps pour justifier que je n'arrivais plus à écrire. Mais là, rien. J'ai bien commencé un brouillon, mais j'ai à peine deux paragraphes et je suis déjà bloquée. Je lis des tas de conseils sur la meilleure façon de planifier, développer l'intrigue, les personnages... mais mon imagination est comme bloquée.

Alors voilà. J'ai envie d'écrire, c'est sûr. Pour l'instant, je n'arrive pas à puiser en moi la matière pour le faire. Je suis au chômage, donc c'est une opportunité pour orienter ma carrière. Alors, je me dis qu'écrire, quoi que ce soit, c'est déjà faire travailler les bons muscles : celui du style, de la construction... J'ai donc décidé de proposer mes services en tant que copywriter et biographe.

Copywriter, c'est facile : je l'ai fait pendant des années, d'abord en agence, puis chez mes divers employeurs, et en activité complémentaire. Cela permettra de faire des rentrées plus ou moins régulières.

Biographe, c'est autre chose. L'idée m'est venue alors qu'avec mes cousins, oncles et tantes, nous avons offerts les services d'une biographe à ma grand-mère pour ses 85 ans. Avec ma formation de journaliste, j'ai les capacités pour poser les bonnes questions, construire un récit, le documenter. Et je me dis que cela me permettra d'écrire de belles histoires sans avoir à trouver la matière première, puisqu'elle m'est offerte. Et qui sait, peut-être cela me donnera-t-il aussi de la matière à des récits de fiction ?

Alors voilà, pour la seconde fois, c'est décidé, j'écris !