mardi 13 janvier 2015

Remettre l'écriture dans ma vie

Voilà, c'était une de mes résolutions pour 2015. Je voulais remettre l'écriture dans ma vie. J'ai commencé à semer les graines de ce que pourrait devenir cette résolution fin 2014 : je me suis lancée comme copywriter freelance et biographe. Puis, ma nouvelle vie d'expatriée m'a incitée à lancer un nouveau blog, que j'alimente si pas quotidiennement, au moins régulièrement. Pour les fêtes et à l'occasion de mon départ, j'ai reçu plusieurs très beaux carnets d'écriture de mes proches, que j'ai glissés dans mes bagages.

Mais mon début de roman, entamé à l'occasion du dernier NaNoWriMo, n'a pas avancé d'un poil. Pourtant, c'était bien parti... Mais voici une leçon de plus sur le chemin de mon apprentissage du métier d'écrivain : il faut battre le fer tant qu'il est encore chaud. En tout cas en ce qui me concerne.

Ce n'est pas la première fois que je suis emballée par un projet d'écriture. Puis tout d'un coup, me voilà bloquée, pour une raison ou une autre (ici, c'était mon intrigue qui était incohérente avec la réalité judiciaire). Je me dis gentiment "c'est pas grave, je vais laisser reposer et je reprendrai ça une fois arrivée là-bas..." Ben non. ça marche pas comme ça avec moi. J'ai vraiment du mal à reprendre un ouvrage endormi. Mon amie procrastination s'en donne à coeur-joie et trouve mille et une raison valables ou non pour ne pas s'y remettre. Voyez ? Même ce post est une excuse pour ne pas s'y remettre.

Alors voilà. Soit j'entame un nouveau projet en me donnant un objectif quotidien raisonnable (par exemple 500 mots, ou 30 minutes), soit je prends mon courage à deux mains et je m'attaque à la réécriture de mon intrigue et des parties déjà écrites qu'il faudra modifier. On dit de ne pas éditer avant la fin du premier jet, mais ici, si je ne le fais pas, c'est tout le premier jet qui sera à jeter.

Allez, courage...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut, je suis moi-même apprenti écrivain et je suis tombé sur ton blog par hasard. Permet-moi de te dire ce qui marche pour moi : j'avais des idées et je me lançais immédiatement (battre le fer pendant qu'il est chaud, n'est-ce pas ?). Le problème était que, comme toi, je tombais vite dans les incohérences, j'avais des manques dans mon intrigue (donc de nombreuses ellipse dans mon texte). Je ne savais pas où j'allais : j'ai abandonné.
Mais c'était pour le meilleur, car j'ai eu une nouvelle idée (qui reprend certaines idées de mon premier projet, en rajoute, en supprime d'autres). Et cette fois, je n'ai pas fait la même erreur. Je ne me suis pas lancé immédiatement. J'ai attendu, j'ai laisser "refroidir" l'inspiration. Et pendant ce temps, mon histoire continuait d'exister dans mon imagination. Je pouvais la travailler, la corriger à l'infini. Et au bout d'un ou deux mois de réflexion, j'ai commencé à écrire des premiers bouts. Alors mon histoire a changé de direction, certaines se sont ajoutées, d'autres ont disparu. Mais je prenais grand soin à ne pas me forcer à écrire un premier jet : j'écrivais les passages que je voulais (ce qui précède et ce qui suit étant bien au chaud dans ma tête). En fonctionnant ainsi, j'avance petit à petit, et mon projet gagne en consistance.
Donc, ce que je peux te conseiller grâce à ma petite expérience : travaille et retravaille ton idée dans ton imagination, ajoute progressivement l'écriture de quelques passages. Le moment où tu pourras te lancer (enfin !), tu le sentiras, car ton histoire sera prête à être écrite.

Bonne chance ^^
En espérant t'aider un peu !

MarieScribouille a dit…

Tout d'abord, merci de me lire, et merci aussi pour ce partage d'expérience (et désolée de cette réponse tardive, mais j'avais des soucis d'accès à mon blog en ligne, je ne pouvais pas te répondre directement depuis le back office. Voilà qui est réglé !).
Je dois avouer que laisser mûrir semble une bonne piste. Pour ma part, inspiré par l'un de mes amis qui s'est mis à "faire un Bradbury" (c'est à dire, s'engager à écrire une nouvelle par semaine), je me suis remise aux histoires courtes, histoire de travailler un peu mon imagination. Et je sens que ça marche. L'inspiration revient. Une fois que l'écriture sera redevenue une habitude, et que l'inspiration sera plus constante, je pourrai me mettre à plancher sur des formats plus longs. J'ai quelques histoires en réserve. Par contre, lorsque j'ai une idée, j'ai toujours peur d'en perdre le fil et je me sens obligée de l'écrire très vite. D'où l'utilité d'outils tels que Evernote, qui permet de noter ses idées (voire de les enregistrer oralement), d'y ajouter des recherches, des photos, etc... afin d'enrichir l'idée de base.
Bonne écriture à toi aussi :)