mardi 18 avril 2017

"J'arrête de râler sur mes enfants (et mon conjoint)" de Christine Lewicki

C'est le tout premier livre que je me suis offert dans la série "développement personnel". Et pour cause : à l'époque, je n'étais pas particulièrement à la recherche de ce genre de lectures.

Pourtant, au détour d'un rayon du Trafic, le voilà qui me saute aux yeux !

J'arrête de râler sur mes enfants (et mon conjoint)


Avouez que le titre, pour qui est marié (ce qui était encore mon cas à l'époque) et a des enfants, est plutôt accrocheur. Je m'y suis en tout cas totalement identifié en moins d'une demi-seconde. Ni une, ni deux, le voilà dans mon panier. Nous sommes en 2014.

L'auteure, Christine Lewicki, s'est d'abord fait connaître pour son ouvrage "J'arrête de râler ", qu'elle a rédigé à la suite d'un challenge qu'elle s'était lancé : ne plus râler pendant 21 jours ! Cette version, enrichie et adaptée avec l'aide de sa sœur, Florence Leroy, reprend les mêmes recettes avec une mise en contexte familial. Parce qu'il faut reconnaître : je sais pas vous, mais pour ma part, c'est à la maison que je laisse le plus souvent voir la moins jolie facette de mon caractère.

Mais pourquoi je râle ?

C'est la première question à laquelle ce livre tente de répondre. Et c'est vrai qu'on ne se la pose pas souvent : on râle, et puis c'est tout ! Il s'agit en général d'un réflexe en réponse à une frustration. Une fois que l'on en est conscient, le tout est d'identifier la raison de cette frustration et de parvenir à l'exprimer posément, en y associant une demande concrète.

Faciiiiile ! (Ben ouais, tu parles !)

Comment réagissez-vous en général quand quelqu'un vous râle dessus ? Il y a deux réponses quasiment systématiques : soit vous râlez à votre tour, soit vous fuyez. C'est pareil à l'inverse. Vous râlez parce que vous êtes en attente de quelque chose dont vous êtes privée, parce que vous avez besoin d'aide, d'être comprise, mais il n'y a AUCUNE chance de l'obtenir en râlant.

Pour nous aider, le livre propose un tableau des émotions auquel on peut se référer pour identifier les éventuels besoins qui ne sont pas assouvis et provoquent cette frustration :

Tableau des besoins dans "J'arrête de râler sur mes enfants"

Mais avant d'identifier la raison de sa frustration, il faut d'abord en prendre conscience.

21 jours sans râler ?!?

C'est donc pour ça que Christine propose ce challenge : vous choisissez un bracelet (type silicone, facile à mettre et à enlever, personnellement, j'ai utilisé tour à tour des bracelets anti-moustiques et des bracelets publicitaires), et vous l'enfilez sur le poignet de votre choix. Chaque fois que vous vous surprenez à râler, vous le changez de poignet. Le but étant qu'il reste au même poignet pendant 21 jours d'affilées. Autant vous dire que le challenge dure bien plus longtemps que ça !

Pour ma part, j'ai tenté l'expérience durant près d'un mois et demi, pour finalement arriver à ne pas râler pendant 9 jours ! Et quel changement à la maison... La sérénité que ça a apporté, le calme retrouvé, les bons moments partagés.

Mais comment fait-on ?

Le livre regorge d'astuces pratiques pour nous aider à relever ce challenge avec succès. Beaucoup sont empruntés à la communication non violente, mais pas uniquement. C'est là que j'ai commencé à m'intéresser à la pleine conscience également.

6 étapes pour communiquer sans râler

C'est là aussi que j'ai essayé de répondre différemment aux crises de mes filles : quand elles s'énervent, j'ai tendance à m'énerver aussi. Alors que 9 fois sur 10, leur faire un câlin à ce moment là, ou leur parler posément en reconnaissant leur émotion, suffit à les calmer. 

Quand on apprend la gratitude...

C'est aussi dans ce bouquin qu'on m'a suggéré d'instaurer un petit rituel de gratitude. Tous les soirs, pendant le souper, nous faisions un tour de table où chacun devait dire les 3 choses qui lui avaient fait le plus plaisir aujourd'hui. Histoire de réaliser qu'il arrive tous les jours de chouettes choses, même dans des journées un peu grises. 

Ce rituel a eu tant de succès auprès de mes filles, que lorsqu'il m'arrivait d'oublier de l'initier, ce sont elles qui le réclamaient.

Bon, je vous rassure tout de suite : je ne suis pas devenue une sainte, et il m'arrive encore souvent de "péter un câble". Mais quand ça arrive, j'essaie de me souvenir de toutes les bonnes choses que j'ai apprises dans ce livre, voire de me replonger dedans. Et ça fait un bien fou.

Et vous, ça vous arrive de râler sur vos enfants (question rhétorique, haha !) ? Est-ce que ces râleries vous pourrissent la vie ? Que faites-vous pour les éviter ?

Je ne peux que vous conseiller de vous procurer ce précieux bouquin. Et pour vous faciliter la tâche, voici un lien direct pour le commander sur Amazon (mais si vous passez devant un libraire, choisissez plutôt le contact humain et le support aux petits commerçants).











samedi 8 avril 2017

Retour et séparation - les effets de la loi de l'attraction

Comme je vous l'expliquais au moment de reprendre ce blog, j'entame depuis mon retour du Vietnam un nouveau chapitre de ma vie. J'avais envie de faire un petit point avec vous, parce qu'un retour d'expatriation, c'est pas toujours facile, alors quand il s'assorti d'un divorce... Mais pour toutes celles qui passent aussi par des passes difficiles, je veux montrer qu'on peut y arriver. Rien n'est jamais perdu, inéluctable ou entièrement mauvais. Tout ce qui nous arrive peut se transformer en opportunité.

La loi de l'attraction : faites attention à ce que vous désirez, vous pourriez bien l'obtenir

Atterrissage en douceur

Je m'attendais à être effondrée au moment de remettre les pieds dans notre maison (parce que oui, nous avons encore cohabité en bonne entente deux mois et demi le temps que je me trouve un nouveau chez moi). Je quittais un pays ensoleillé au dynamisme envoûtant, un boulot épanouissant, des amitiés déjà solides malgré le peu de temps passé là-bas, pour retrouver un pays pluvieux à l'ambiance morose, sans travail et avec un divorce sur les bras dont je ne voulais pas.

Mais étrangement, j'étais gonflée à bloc, pleine d'enthousiasme pour ces nouveaux possibles. Cet enthousiasme m'a accompagné jusqu'à la fin de l'année, m'offrant au passage de magnifiques cadeaux de la vie, comme cette voiture à prix d'ami ou cet appartement idéal, trouvés tous deux la veille de mon anniversaire.

Le retour de manivelle

Je n'étais pas la seule à voir venir avec soulagement la fin d'une année 2016 mouvementée. 2017 me tendait les bras, j'allais entrer de plein pied dans cette nouvelle vie qui m'attendait. Mais le 3 janvier, un accident de voiture m'a coupée dans mon élan. Oh, rien de grave : à peine une fêlure du sternum dûe au choc de la ceinture. Mais ma voiture, premier cadeau de cette nouvelle vie, n'a pas survécu. C'est idiot, c'est juste matériel, mais ça m'a cassé les ailes.

Les larmes que je n'avais pas encore versées se sont échappées, et je me suis sentie misérable. Il fallait s'y attendre : c'était trop beau pour être vrai. Le mois de janvier, et une bonne partie du mois de février, ont été moroses. Je vivais mon premier hiver belge depuis 2014 et j'ai probablement sous-estimé le manque de vitamine D. Côté boulot, j'accumulais les réponses négatives à mes candidatures. Côté cœur, les rares gars rencontrés sur Tinder n'ont pas éveillé mon intérêt. Et côté vie sociale, je me sentais plus seule que jamais. Mes états d'âmes transpiraient sur les filles, je ne pouvais pas me laisser aller plus longtemps.

Alors je me suis souvenue de la promesse faite à ma psy de Saigon, et je suis retournée voir quelqu'un ici. Je ne sais pas si c'est lié, ou si c'est une coïncidence, mais aujourd'hui je suis au top !

Vive le printemps !

Avec l'arrivée des beaux jours, c'est comme si tous les nuages avaient disparus de mon ciel. Je redécouvre une femme que j'avais oubliée, si je l'ai jamais connue... J'ai repris confiance et l'envie de voir tout ce que la vie a à m'offrir. J'ai osé me montrer, et dire à celle que je vois dans le miroir chaque matin "Marie, je t'aime !". J'ai su exprimer clairement mes envies et mes valeurs, et je viens d'apprendre que j'ai décroché un job de rêve. Tout vient à point à qui sait attendre !

Aujourd'hui plus que jamais, je suis convaincue que ce que l'on appelle la loi de l'attraction n'est pas un vain mot. J'ai pu l'expérimenter à plusieurs reprises, dans un sens comme dans l'autre. Notre état d'esprit détermine ce qui va nous arriver pour la simple et bonne raison que si on pense positif, cela ne veut pas dire que rien de négatif ne va nous arriver, mais que l'on n'y prêtera pas la même attention. Au contraire, quand on broie du noir, cela ne veut pas dire que rien de positif ne nous arrive, mais que nous sommes tellement obnubilés par les problèmes que nous sommes incapables de les voir.

Quand j'ai recommencé à me dire "si je n'ai pas ce job, c'est que ce n'était pas le job fait pour moi et qu'un job meilleur m'attend plus loin sur le chemin", j'ai recommencé à enchaîner les interviews. Et aux final, j'ai eu le luxe d'avoir à choisir entre trois propositions plus honnêtes et intéressantes les unes que les autres !

Et demain ?

Demain, je veux garder ce sourire qui a atterri sur mes lèvres il y a quelques semaines. Je veux le partager et lui faire faire des petits. L'énergie qui m'habite, je veux l'entretenir au contact des autres, et la propager autour de moi. Je veux chérir ce sentiment de gratitude et voir jusqu'où me portent mes ailes.


Et vous, avez-vous déjà ressenti les effets de la loi de l'attraction ? Je serais intéressée de connaître vos anecdotes à ce sujet !