lundi 18 décembre 2017

Le jour où j'ai hébergé des réfugiés

Depuis le temps que je suis dégoûtée de ce qui se passe au Parc Maximilien... Ces milliers de réfugiés à la rue, qui subissent les raffles de la police, le froid, la faim, la maladie, le rejet. Je m'insurge sur Facebook, j'admire les volontaires de la plateforme citoyenne d'aide aux réfugiés qui, eux, agissent pour leur prochain...

Ce week-end, j'ai décidé d'agir, moi aussi. Sur un coup de tête. Je suis allée au supermarché, j'ai acheté de quoi faire 6 paquets à offrir à des réfugiés. J'y ai mis une salade de thon à la mexicaine, une compote, des speculoos, des chocolats, des babybels, un jus multivitamines, une bouteille de coca, des mouchoirs, des bougies chauffe-plat, un rasoir et une brosse à dent.

Puis, sur le chemin vers le Parc, je me suis dit que, vu que j'étais seule ce week-end, je pourrais peut-être héberger quelqu'un. Arrivée au Parc, j'ai croisé quelques réfugiés à qui j'ai offert mes paquets, demandant mon chemin jusqu'à les trouver tous rassemblés Gare du Nord, où des volontaires distribuaient des repas chauds. Là, on m'a dirigée vers la personne en charge de coordonner l'aide. Je lui ai proposé d'héberger 3 personnes. Elle m'a trouvé 3 soudanais qui se connaissaient. Ils étaient jeunes et parlaient plus ou moins anglais (au moins deux d'entre eux). Je leur ai dit que je pouvais les héberger pour la nuit et que je les ramènerais ici le lendemain. Je les ai aussi prévenus que je n'habitais pas à Bruxelles, mais à la campagne.

Au moment d'entrer dans la voiture, un quatrième qui semblait les connaître s'est approché de nous, ils m'ont demandé si on pouvait l'emmener avec nous. Je me suis souvenue que j'avais encore un matelas pneumatique, et une place de plus dans la voiture. J'ai accepté.

Dans la voiture, je me suis présentée et j'ai demandé leurs noms. Il y avait Ali, Abdu, Mossab et Ahmed. Ils avaient l'air épuisés, mais charmants.

Arrivés à la maison, je leur ai donné des serviettes pour qu'ils puissent prendre une douche. J'ai installé le matelas pneumatique dans la chambre des filles et j'ai enfourné les pizzas.


Nous avons passé la soirée à discuter et à regarder YouTube. Ils m'ont fait écouter de la musique soudanaise, m'ont montré des vidéos de fêtes traditionnelles. Ils ont une étrange tradition où les hommes se fouettent les uns les autres (jusqu'au sang) au son de la musique. Si j'ai bien compris, ils font ça à diverses occasions, notamment durant les mariages. Presque tous ceux qui étaient là avaient déjà participé à ce genre de célébrations.

Du coup, je leur ai montré des vidéos du carnaval de Binche et les photos de mon mariage.

Ils m'ont demandé si j'avais une religion, quand j'avais commencé et fini mes études, quand je m'étais mariée... Ils étaient étonnés qu'on ne vive pas avec nos familles mais que chacun vivait dans des maisons séparées. Ils m'ont expliqué que chez eux, les femmes restent à la maison et qu'à 17 ans, ils se mariaient.

Le dimanche matin, nous avons pris un bon petit déjeuner, et c'est vers 16h que je les ai ramenés au Parc. Je suis restée en contact sur Messenger avec l'un des quatre, on a échangé les photos de cette soirée.

Puis ce lundi soir, en rentrant du boulot, je crois reconnaître l'un de leurs visages au bord de la route, à une cinquantaine de mètres de chez moi. Je ralentis, regarde dans mon rétro si cette personne reconnait ma voiture, mais elle continue son chemin. Je me dis que j'ai dû rêver.

Je rentre chez moi, et trente minutes plus tard, on frappe à ma porte. C'est bien celui que j'avais cru reconnaître sur le bord de la route. Il a retrouvé mon adresse et a réussi à venir jusqu'ici. Il m'explique qu'il a passé la nuit en prison, et il me montre un ordre de quitter le territoire (en flamand) que lui a remis le policier. Il me dit que demain il va se rendre à Fedasil pour rentrer sa demande d'asile.

Je le fais entrer, lui prépare à manger et reprépare la chambre que je venais de ranger. Pendant qu'il mange, je cherche sur internet comment l'aider à rentrer son dossier. Je lui trouve quelques adresses utiles qu'il pourra aller voir demain, à commencer par les associations d'aide aux réfugiés. Il a besoin d'une assistante sociale et d'un avocat, j'espère qu'ils pourront l'aider. Je n'y connais rien en procédure, mais je lui recommande de ne pas se rendre directement à l'Office des Etrangers avant d'avoir été voir l'une de ces associations.

Il est frigorifié. Il a mal à la tête. Il a l'air épuisé. J'en profite pour demander à celui avec qui je suis encore en contact sur Messenger s'il va bien. Lui n'a pas eu d'ennui avec la police. Il m'envoie une photo de lui souriant. Je suis rassurée (un peu) sur son sort, en tout cas pour l'instant.

Je suis contente que celui-ci soit venu, parce que je peux l'aider ce soir encore. Mais je vais devoir lui expliquer qu'il ne pourra pas revenir quand j'aurai mes filles. Et que je ne pourrai pas le conduire à Bruxelles demain.

Je suis contente de ce que j'ai fait ce week-end. J'aurai fait ma part du colibri. Ce n'est qu'une toute petite goutte, mais c'est déjà ça. Et il y en aura peut-être d'autres.

jeudi 2 novembre 2017

Messieurs, si vous voulez pécho sur Tinder, arrêtez ça...

Vous n'êtes pas sans savoir que je suis célibataire depuis un certain temps maintenant (et si vous ne le savez pas, vous n'avez qu'à relire ce post-ci, et celui-ci aussi, entre autres...).

De nos jours, faire des rencontres n'est pas toujours chose facile, et c'est bien naturellement que je me suis tournée vers les applications spécialisées dans la recherche de nouvelles relations qui pourraient (qui sait, sur un malentendu, ça peut toujours marcher comme dirait Jean-Claude) enrichir ma vie.

Mais messieurs, dans quelle galère vous nous mettez...

Je vous présente ci-dessous 11 des pires repoussoirs qui représentent certainement 85% des profils qui me sont proposés.

1. Un torse nu, et pas de visage


Bon OK, des tablettes ça peut être un argument de vente. Mais de un, pas en photo d'accroche. De deux, certainement pas comme unique photo et de trois, encore moins quand tes tablettes sont fondues.



2. La bagnole

Non, on n'en a rien à caler de ta bagnole. Aussi grosse, chère et voyante soit-elle. Alors quand en plus on sait que c'est pas la tienne, ça te rend juste encore un peu plus pathétique...



 3. Les photos de couple

Euh... t'es ici pour quoi en fait ? C'est quoi l'idée de mettre une photo de toi avec une femme ? Pour montrer que tu as déjà été en présence de la gent féminine ? Que ce soit ta soeur, une copine, ton ex ou ta maman, on s'en fiche.



 4. Le paysage

Surtout comme seule et unique photo. Tu sais comment on l'interprète ? "C'est qu'il est moche". En fait, tous les profils sans visages mènent à cette interprétation. Ca ou rien, c'est pareil.


5. Rien, justement

Allô, non mais allô quoi ! (Merci Nabilla). "T'es sur Tinder et tu postes pas de photo" is the new "T'as des cheveux et t'as même pas de shampoing". Non, ça ne te donne pas un air mystérieux qui nous donne envie de le découvrir. Si on te laisse le bénéfice du doute en pensant que peut-être tu n'es pas si laid que l'appareil aurait peur de toi, on se dit d'office que t'es juste un mec casé qui veut pas que sa meuf le capte. Bonjour !


6. L'animal de compagnie

C'est mignon tout plein de vouloir nous montrer que tu es un homme sensible, un ami des bêtes... Mais la photo de ton chien, ton chat, ton chinchilla ou ton furet comme seule photo de profil, ça ne nous fait pas craquer. Au pire on se demande si tu n'as pas des fantasmes de zoophilie et ça fait peur !




7. La citation

J'avoue, certaines citations on déjà réussi à me faire sourire et chercher d'autres photos. Mais s'il n'y en a pas, oublie. Et alors si tu utilises une citation pour attirer le chaland, t'as intérêt à vraiment bien cibler.

P.S. : Rixky, il existe un site de rencontres spécialisée pour les chrétiens. Ne me remercie pas.


8. L'avatar

Comment dire... Cher "J", tu as 33 ans, tu es fan de Dragonball Z au point de t'identifier à lui, tu es timide au point de ne pas oser mentionner ton prénom... Je me fais une image mentale de toi assez nette d'adolescent attardé, probablement gros et laid à la peau grasse, qui passe ses nuits à jouer quand il ne matte pas quelques pornos en jetant de temps en temps un oeil sur la porte pour s'assurer que maman ne passe pas la tête par la porte.

9. Les photos ratées

Si tu ne prends même pas la peine de mettre une photo un tant soit peu réussie, faut pas demander le soin que tu prendras de toi, de nous et de tout ce que tu entreprends. On fait les choses bien ou on ne les fait pas. Et si tu me dis que c'est volontaire pour cacher ta sale gueule, et bien sache que ça ne marche pas.




 10. Sans les yeux

Peut-être (je dis bien peut-être) que les lunettes de soleil te donnent un air super cool, mais si tu n'as pas au moins une photo où on voit tes yeux, tu as toutes les chances de te faire zapper.


 11. Les effets spéciaux

Chéri, t'es gentil, mais ça ou rien (voir point 5) c'est pareil. Ca ne te donne pas l'air d'un artiste non plus. Tout ce que ça crie, c'est "Je suis trop moche sur cette photo alors je l'ai trafiquée pour que ça se voie moins".



Bon, je vous ai épargné les photos de famille (le papa qui pose avec ses enfants ? C'est très bien d'avoir des enfants et de les aimer, tu peux le mentionner dans ton descriptif, mais ce n'est pas leur place sur ton profil Tinder, tu me les présenteras quand on aura couché ensemble au moins plus d'une fois, si jamais on arrive jusque là. Ce qui n'arrivera pas si tu mets une photo de toi avec tes mioches sur Tinder), les photos de dos (quoi, t'es trop moche de face ?), les photos de kékés au volant de leur bagnole (et ça pourtant, y en a des masses ! En quoi tu crois que c'est vendeur de te voir au volant de ta voiture?), les photos d'alcooliques (ouéééé, tu sais t'amuser, c'est cool !), les sado qui cherchent une soumise avec des photos de 50 nuances (bon, ça on sait jamais, ça peut en attirer certaines...).

Et vous, les filles mais aussi les mecs, c'est quoi les pires profils que vous croisez sur Tinder ?





samedi 29 juillet 2017

Un an de célibat, ça donne quoi ?

Je me rends compte que ça fait un moment que je ne vous ai pas donné de nouvelles... Et pourtant, il s'en est passé des choses depuis mon dernier post !
Aujourd'hui, j'avais envie de faire un peu le point sur cette année. Ça va faire un an que je suis rentrée de Saigon, seule. Fin de l'été 2016, j'entamais un nouveau chapitre de ma vie : il m'a fallu trouver un nouveau chez moi, un nouveau travail, un nouvel équilibre... L'heure est à la gratitude pour tous les bienfaits qui m'ont été offerts ces douze derniers mois.



Ma vie de maman solo

Avec les filles, tout se passe pour le mieux. C'est une chance. Comme notre séparation se passe dans la sérénité, elles ne semblent pas en souffrir le moins du monde. C'est pas toujours évident de trouver un équilibre entre les moments seule et les moments à trois, parce que notre rythme de garde est très saccadé : 2 jours chez moi / 2 jours chez lui / 3 jours chez moi, puis on inverse. Les échanges se font à l'école, donc ça c'est facile. On a choisi ce rythme parce que Zélie est encore jeune et qu'on se disait qu'une semaine complète loin d'un des deux parents, c'était peut-être trop long. Mais du coup, j'ai moins le temps de me mettre "en mode maman", puis "en mode solo", et j'ai l'impression de ne profiter d'aucun des deux modes. La communication entre lui et moi se passe de façon très fluide. Mais c'est un sujet de discussion. Lui adore ce rythme pour les mêmes raisons qu'il me dérange : il n'a pas l'impression qu'elles quittent vraiment la maison. On est assez flexibles l'un et l'autre que pour se rendre service si on doit modifier notre agenda. Pour l'intelligence de nos relations post-mariage, je dis merci à la vie.

Un job de rêve

Comme je vous en parlais dans mon article sur la loi de l'attraction,  j'ai fini par obtenir le job de mes rêves. Il m'a été présenté sur un plateau d'argent, sans même que j'aie à postuler, et en une semaine c'était plié. J'ai commencé début mai chez un des meilleurs employeurs de Belgique (et, cerise sur le gâteau : tout près de chez moi et de l'école des filles) dans un poste qui, en plus de m'offrir la sécurité financière dont j'avais besoin, me permet de combiner deux de mes passions en une seule fonction : la communication et les relations humaines. Je suis en effet responsable de la communication interne et de l'engagement. Je continue à faire ce que j'aimais dans la communication tout en étant débarrassée de ses côtés parfois pesants (devoir "vendre" du vent quand on fait de la com' externe). Ici, mon rôle consiste à s'assurer que les 600 personnes qui travaillent avec moi se lèvent le matin avec le sourire, heureux d'aller retrouver leurs collègues, parce qu'ils savent ce qu'ils font, pourquoi ils le font et à quoi servent leurs efforts.
Faire ce que l'on aime, c'est un moteur puissant pour avancer dans la vie. Pour ce job et tout ce qu'il m'apporte, je dis merci à la vie.

La vie sociale

Quand on rentre de deux ans à l'étranger, il n'est pas toujours facile de retrouver sa vie sociale d'avant, surtout en pleine séparation. Les amis que nous avions en commun d'une part ont continué leur vie sans nous pendant ces deux ans, d'autre part n'ont pas forcément envie de "choisir un camp". Même si nous ne leur demandons pas. Notre séparation se passe très bien, il n'y a aucune animosité entre nous, mais je pense que dans leur esprit, ça reste délicat de voir les deux...
Quant à mes ami(e)s célibataires comme moi, il faut déjà de la chance pour que nos gardes soient coordonnées.
Je dois aussi admettre que je n'insiste pas toujours. Il m'arrive de proposer qu'on se voie, mais après un ou deux reports, je n'ose pas toujours relancer. Je passe donc de nombreuses soirées "célibataire" seule devant Netflix ou un bon bouquin (j'ai encore quelques critiques en retard...)
Alors de temps en temps, je me donne un coup de pied au derrière et je sors seule. Oui, seule ! Je vais aux Apéros du lac, au cinéma, à une soirée salsa... (En parlant de salsa, il y a une de mes copines qui m'a entraîné à ce qu'on se retrouve un dimanche sur deux à La Tentation à Bruxelles pour des cours gratuits, et je dois dire que j'y vais avec plaisir. Merci Virginie.)
Mais ces sorties en solo n'offrent finalement que peu d'occasions de faire des rencontres. La plupart des gens sortent en groupe, alors...

Les app' de rencontres

Du coup, il reste quoi, comme possibilités pour faire des rencontres ? Les app'. Comme tout le monde, j'ai essayé Tinder. Ça fait beaucoup de bien, au départ, de se rendre compte qu'on plaît. Puis on se rend vite compte que la plupart des mecs sont là pour s'amuser, mais n'ont pas vraiment envie de s'attacher. Et comme je suis un petit cœur de beurre qui tombe vite amoureuse...
Alors j'ai essayé d'autres app' : POF, Happen, Lovoo... vite désinstallées. Récemment, on m'a parlé d'Adopte un mec. J'en avais entendu parlé en 2012, mais j'étais mariée à l'époque donc je n'avais pas fait attention. Alors je viens de l'installer. L'avantage c'est que les descriptifs sont un peu plus complets et qu'en général les mecs font un effort pour se présenter puisque ce sont les filles qui sont à la manœuvre. Les attentes sont aussi clairement établies (CDI, CDD, amitiés câlines...).
Mais bon, je sais pas si c'est moi qui suis difficile ou si tous les princes charmants sont déjà pris, mais je n'ai pas encore trouvé mon bonheur.
Je ne désespère pas pour autant : mon horoscope m'a dit que j'allais rencontrer quelqu'un ! (LOL)

Les vacances

Cette année, je n'ai pas vraiment de jours de congés, puisque je recommence seulement à travailler en Belgique depuis début mai. Mais j'ai la chance de travailler pour une boîte qui offre 18 jours de récupération (1,5 par mois presté, ce qui fait que j'en aurai 12 en tous cette année, dont 6 fixes).
Je profite donc de ces 6 jours pour m'offrir pour la première fois des vacances à moi toute seule. Enfin, pas vraiment toute seule, puisque je pars avec ma meilleure amie, rencontrée à Saigon et revenue elle aussi l'été dernier, dans les mêmes circonstances que moi. Comme nous fêtons toutes les deux nos 40 ans cette année, nous avons décidé de nous offrir de belles vacances comme cadeau : nous partons une semaine à Budapest, pour le Sziget Festival !
Aucune de nous deux n'a jamais fait ce genre de truc : une semaine sous tente avec 500.000 personnes qui font la fête... Pour cette amitié qui m'est chère et ce grain de folie qui nous unit, je dis merci à la vie.

Bref, je crois qu'on peut dire que cette année de célibat a été plutôt enrichissante. Pourvu que ça dure... La vie s'est montré généreuse jusqu'ici, et j'espère qu'elle m'apportera encore de belles choses, comme un amoureux sincère par exemple.

Je vous envoie à tous plein d'ondes positives et vous souhaite de vous ouvrir aussi aux cadeaux que la vie vous apporte. Elle en fait tout le temps, quand on apprend à les voir et à les accepter. Pratiquer la gratitude est un outil puissant pour ça.


mardi 18 avril 2017

"J'arrête de râler sur mes enfants (et mon conjoint)" de Christine Lewicki

C'est le tout premier livre que je me suis offert dans la série "développement personnel". Et pour cause : à l'époque, je n'étais pas particulièrement à la recherche de ce genre de lectures.

Pourtant, au détour d'un rayon du Trafic, le voilà qui me saute aux yeux !

J'arrête de râler sur mes enfants (et mon conjoint)


Avouez que le titre, pour qui est marié (ce qui était encore mon cas à l'époque) et a des enfants, est plutôt accrocheur. Je m'y suis en tout cas totalement identifié en moins d'une demi-seconde. Ni une, ni deux, le voilà dans mon panier. Nous sommes en 2014.

L'auteure, Christine Lewicki, s'est d'abord fait connaître pour son ouvrage "J'arrête de râler ", qu'elle a rédigé à la suite d'un challenge qu'elle s'était lancé : ne plus râler pendant 21 jours ! Cette version, enrichie et adaptée avec l'aide de sa sœur, Florence Leroy, reprend les mêmes recettes avec une mise en contexte familial. Parce qu'il faut reconnaître : je sais pas vous, mais pour ma part, c'est à la maison que je laisse le plus souvent voir la moins jolie facette de mon caractère.

Mais pourquoi je râle ?

C'est la première question à laquelle ce livre tente de répondre. Et c'est vrai qu'on ne se la pose pas souvent : on râle, et puis c'est tout ! Il s'agit en général d'un réflexe en réponse à une frustration. Une fois que l'on en est conscient, le tout est d'identifier la raison de cette frustration et de parvenir à l'exprimer posément, en y associant une demande concrète.

Faciiiiile ! (Ben ouais, tu parles !)

Comment réagissez-vous en général quand quelqu'un vous râle dessus ? Il y a deux réponses quasiment systématiques : soit vous râlez à votre tour, soit vous fuyez. C'est pareil à l'inverse. Vous râlez parce que vous êtes en attente de quelque chose dont vous êtes privée, parce que vous avez besoin d'aide, d'être comprise, mais il n'y a AUCUNE chance de l'obtenir en râlant.

Pour nous aider, le livre propose un tableau des émotions auquel on peut se référer pour identifier les éventuels besoins qui ne sont pas assouvis et provoquent cette frustration :

Tableau des besoins dans "J'arrête de râler sur mes enfants"

Mais avant d'identifier la raison de sa frustration, il faut d'abord en prendre conscience.

21 jours sans râler ?!?

C'est donc pour ça que Christine propose ce challenge : vous choisissez un bracelet (type silicone, facile à mettre et à enlever, personnellement, j'ai utilisé tour à tour des bracelets anti-moustiques et des bracelets publicitaires), et vous l'enfilez sur le poignet de votre choix. Chaque fois que vous vous surprenez à râler, vous le changez de poignet. Le but étant qu'il reste au même poignet pendant 21 jours d'affilées. Autant vous dire que le challenge dure bien plus longtemps que ça !

Pour ma part, j'ai tenté l'expérience durant près d'un mois et demi, pour finalement arriver à ne pas râler pendant 9 jours ! Et quel changement à la maison... La sérénité que ça a apporté, le calme retrouvé, les bons moments partagés.

Mais comment fait-on ?

Le livre regorge d'astuces pratiques pour nous aider à relever ce challenge avec succès. Beaucoup sont empruntés à la communication non violente, mais pas uniquement. C'est là que j'ai commencé à m'intéresser à la pleine conscience également.

6 étapes pour communiquer sans râler

C'est là aussi que j'ai essayé de répondre différemment aux crises de mes filles : quand elles s'énervent, j'ai tendance à m'énerver aussi. Alors que 9 fois sur 10, leur faire un câlin à ce moment là, ou leur parler posément en reconnaissant leur émotion, suffit à les calmer. 

Quand on apprend la gratitude...

C'est aussi dans ce bouquin qu'on m'a suggéré d'instaurer un petit rituel de gratitude. Tous les soirs, pendant le souper, nous faisions un tour de table où chacun devait dire les 3 choses qui lui avaient fait le plus plaisir aujourd'hui. Histoire de réaliser qu'il arrive tous les jours de chouettes choses, même dans des journées un peu grises. 

Ce rituel a eu tant de succès auprès de mes filles, que lorsqu'il m'arrivait d'oublier de l'initier, ce sont elles qui le réclamaient.

Bon, je vous rassure tout de suite : je ne suis pas devenue une sainte, et il m'arrive encore souvent de "péter un câble". Mais quand ça arrive, j'essaie de me souvenir de toutes les bonnes choses que j'ai apprises dans ce livre, voire de me replonger dedans. Et ça fait un bien fou.

Et vous, ça vous arrive de râler sur vos enfants (question rhétorique, haha !) ? Est-ce que ces râleries vous pourrissent la vie ? Que faites-vous pour les éviter ?

Je ne peux que vous conseiller de vous procurer ce précieux bouquin. Et pour vous faciliter la tâche, voici un lien direct pour le commander sur Amazon (mais si vous passez devant un libraire, choisissez plutôt le contact humain et le support aux petits commerçants).











samedi 8 avril 2017

Retour et séparation - les effets de la loi de l'attraction

Comme je vous l'expliquais au moment de reprendre ce blog, j'entame depuis mon retour du Vietnam un nouveau chapitre de ma vie. J'avais envie de faire un petit point avec vous, parce qu'un retour d'expatriation, c'est pas toujours facile, alors quand il s'assorti d'un divorce... Mais pour toutes celles qui passent aussi par des passes difficiles, je veux montrer qu'on peut y arriver. Rien n'est jamais perdu, inéluctable ou entièrement mauvais. Tout ce qui nous arrive peut se transformer en opportunité.

La loi de l'attraction : faites attention à ce que vous désirez, vous pourriez bien l'obtenir

Atterrissage en douceur

Je m'attendais à être effondrée au moment de remettre les pieds dans notre maison (parce que oui, nous avons encore cohabité en bonne entente deux mois et demi le temps que je me trouve un nouveau chez moi). Je quittais un pays ensoleillé au dynamisme envoûtant, un boulot épanouissant, des amitiés déjà solides malgré le peu de temps passé là-bas, pour retrouver un pays pluvieux à l'ambiance morose, sans travail et avec un divorce sur les bras dont je ne voulais pas.

Mais étrangement, j'étais gonflée à bloc, pleine d'enthousiasme pour ces nouveaux possibles. Cet enthousiasme m'a accompagné jusqu'à la fin de l'année, m'offrant au passage de magnifiques cadeaux de la vie, comme cette voiture à prix d'ami ou cet appartement idéal, trouvés tous deux la veille de mon anniversaire.

Le retour de manivelle

Je n'étais pas la seule à voir venir avec soulagement la fin d'une année 2016 mouvementée. 2017 me tendait les bras, j'allais entrer de plein pied dans cette nouvelle vie qui m'attendait. Mais le 3 janvier, un accident de voiture m'a coupée dans mon élan. Oh, rien de grave : à peine une fêlure du sternum dûe au choc de la ceinture. Mais ma voiture, premier cadeau de cette nouvelle vie, n'a pas survécu. C'est idiot, c'est juste matériel, mais ça m'a cassé les ailes.

Les larmes que je n'avais pas encore versées se sont échappées, et je me suis sentie misérable. Il fallait s'y attendre : c'était trop beau pour être vrai. Le mois de janvier, et une bonne partie du mois de février, ont été moroses. Je vivais mon premier hiver belge depuis 2014 et j'ai probablement sous-estimé le manque de vitamine D. Côté boulot, j'accumulais les réponses négatives à mes candidatures. Côté cœur, les rares gars rencontrés sur Tinder n'ont pas éveillé mon intérêt. Et côté vie sociale, je me sentais plus seule que jamais. Mes états d'âmes transpiraient sur les filles, je ne pouvais pas me laisser aller plus longtemps.

Alors je me suis souvenue de la promesse faite à ma psy de Saigon, et je suis retournée voir quelqu'un ici. Je ne sais pas si c'est lié, ou si c'est une coïncidence, mais aujourd'hui je suis au top !

Vive le printemps !

Avec l'arrivée des beaux jours, c'est comme si tous les nuages avaient disparus de mon ciel. Je redécouvre une femme que j'avais oubliée, si je l'ai jamais connue... J'ai repris confiance et l'envie de voir tout ce que la vie a à m'offrir. J'ai osé me montrer, et dire à celle que je vois dans le miroir chaque matin "Marie, je t'aime !". J'ai su exprimer clairement mes envies et mes valeurs, et je viens d'apprendre que j'ai décroché un job de rêve. Tout vient à point à qui sait attendre !

Aujourd'hui plus que jamais, je suis convaincue que ce que l'on appelle la loi de l'attraction n'est pas un vain mot. J'ai pu l'expérimenter à plusieurs reprises, dans un sens comme dans l'autre. Notre état d'esprit détermine ce qui va nous arriver pour la simple et bonne raison que si on pense positif, cela ne veut pas dire que rien de négatif ne va nous arriver, mais que l'on n'y prêtera pas la même attention. Au contraire, quand on broie du noir, cela ne veut pas dire que rien de positif ne nous arrive, mais que nous sommes tellement obnubilés par les problèmes que nous sommes incapables de les voir.

Quand j'ai recommencé à me dire "si je n'ai pas ce job, c'est que ce n'était pas le job fait pour moi et qu'un job meilleur m'attend plus loin sur le chemin", j'ai recommencé à enchaîner les interviews. Et aux final, j'ai eu le luxe d'avoir à choisir entre trois propositions plus honnêtes et intéressantes les unes que les autres !

Et demain ?

Demain, je veux garder ce sourire qui a atterri sur mes lèvres il y a quelques semaines. Je veux le partager et lui faire faire des petits. L'énergie qui m'habite, je veux l'entretenir au contact des autres, et la propager autour de moi. Je veux chérir ce sentiment de gratitude et voir jusqu'où me portent mes ailes.


Et vous, avez-vous déjà ressenti les effets de la loi de l'attraction ? Je serais intéressée de connaître vos anecdotes à ce sujet !

mercredi 15 mars 2017

Défi #AmourPropre : je pose (presque) nue dans Flair !

Début janvier, je vois passer sur Facebook une annonce :
"Cherche jeune femme volontaire pour participer à la rubrique My Body & Me du magazine Flair"
Il s'agit de poser en sous-vêtements et de répondre à une interview sur la façon dont tu perçois ton corps. L'une de mes résolutions de l'année étant de me recentrer et de réapprendre à m'aimer, cela ressemblait à un défi lancé par l'univers pour me mettre sur la voie.

Habituellement, je me déteste en photo (et devant mon miroir). Je me suis dit qu'en étant maquillée et shootée par des pros, j'allais peut-être enfin pouvoir poser un regard bienveillant sur mon corps.

J'ai donc postulé, envoyé deux photos de moi, un petit texte expliquant ma motivation et le lendemain, je recevais un coup de fil d'Amandine pour me fixer rendez-vous quelques semaines plus tard !

Le jour du shooting photo

Le rendez-vous a lieu au studio du photographe, non loin de la place Flagey à Bruxelles. Lorsque j'arrive, le modèle précédent est encore occupé. Ils organisent les shootings et interviews de 8 personnes aujourd'hui. Amandine m'accueille chaleureusement et commence mon interview autour d'une tasse de thé. D'abord quelques questions pour savoir qui je suis et ce qui m'a poussée à participer à cette rubrique, puis on entre dans le vif du sujet : "Que penses-tu de ton visage ? Qu'est-ce que tu préfères et qu'est-ce que tu aimes le moins ? Quelle note lui donnerais-tu ?" et ainsi de suite pour toutes les parties de mon corps...

Pas évident de s'analyser si froidement, morceau par morceau ! Mais finalement, l'exercice a cela d'intéressant, c'est qu'il permet de souligner les détails qui nous plaisent chez nous, car il y en a toujours.

Puis, on m'invite à aller me changer. On m'avait demandé d'apporter deux ensembles soutien-culotte différents et colorés. L'occasion pour moi d'aller me faire plaisir chez Undiz à L'Esplanade, depuis le temps que je devais le faire ;)

Je ressors en peignoir, le temps de passer au maquillage avant de me retrouver presque nue devant l'objectif.

Heureusement, le photographe était très sympa et m'a donné de bonnes astuces pour aider à trouver des poses qui mettent en valeur : se tenir sur la pointe des pieds, dans un léger mouvement vers l'avant, comme si j'allais faire un pas, ne pas garder les bras le long du corps, bouger et changer de positions, détendre le sourire, ne pas trop lever le menton...

Au final, il y a quelques bonnes prises. Le photographe en sélectionnera plus ou moins cinq, mais c'est la rédaction de Flair qui choisira celle qu'elle publiera.

Tout ça prend à peine plus d'une heure. Je sors de là sous un soleil radieux, avec un grand sourire d'avoir osé. Et quand je me vois dans le rétro au moment de reprendre la voiture, je ne peux réfréner un petit selfie, tant je trouve que le maquillage réalisé me sublime sans me donner l'air d'un camion volé.

Défi #AmourPropre relevé !

Le jour de la parution

C'est aujourd'hui que paraît le Flair dans lequel vous pourrez voir le résultat ! Amandine m'a gentiment prévenue la semaine dernière, en m'envoyant un dossier avec les 5 photos que le photographe a sélectionnées ainsi qu'un screenshot de l'article (à laquelle j'ai encore amené une petite précision par après). À l'heure où je vous écris (16h10), il semblerait que personne de mon entourage ne soit encore tombé sur la revue et la photo qu'il contient, car je n'ai pas encore reçu la moindre notification à ce sujet ! 🙈


Pour moi, le défi est relevé. J'ai osé me montrer, j'ai osé me regarder le plus objectivement possible sans me descendre en flèche, je suis sortie de ma zone de confort.

2017, année de l'Amour Propre, me voilà !

Et vous, avez-vous déjà tenté ce genre d'expérience (pas forcément paraître dans un magazine, mais poser, vous exposer à votre propre regard et au regard des autres) ? Comment l'avez-vous vécu ?


dimanche 12 mars 2017

Cap ou pas cap d'aller voir Tony Robbins ?

Vous connaissez Tony Robbins ? Personnellement, je l'ai découvert il y a peu grâce à un documentaire sur Netflix : "I am not your guru". C'est un coach en développement personnel.
Mais ne comptez même pas vous faire suivre par lui, c'est $ 1.2 Mio pour qu'il vous prenne en charge ! 😵
Pourtant, il se dit philanthrope et son but dans la vie est d'éliminer la souffrance (et aussi de nourrir 1 milliard de personnes). C'est pourquoi il organise des sortes de grand messes de 4 jours, rassemblant des milliers de personnes, pour leur partager son savoir en une sorte de coaching de groupe express.

Le documentaire est épatant. Ce type dégage une énergie de dingue, et même si je n'accroche pas à toute la scénarisation hollywoodienne, je n'ai pas pu m'empêcher d'être impressionnée. (Evidemment, c'est le but...)

OPPORTUNITYISNOWHERE - La façon dont vous lisez ceci parle pour vous... Tony Robbins
Where is opportunity ?*

La plus efficace des machines marketing

Alors quand j'ai vu passer cette pub sur Facebook pour un séminaire de Tony Robbins gratuit à Bruxelles, je me suis dit "J'y vais, c'est gratuit, on ne sait jamais..." Evidemment, connaissant les tarifs du bonhomme et quelques ficelles du marketing, je me disais bien qu'il devait y avoir anguille sous roche.

En effet, dès le mail de confirmation, il est précisé (mais pas de manière trop évidente tout de même) que le séminaire serait donné par un coach certifié, formé par Tony Robbins. Je décide de passer outre cette déception et d'y aller quand-même.

Arrivée sur place, nous sommes beaucoup plus nombreux que les soit-disant 50 places disponibles. Encore une astuce marketing, me dis-je. Et là, je me doute que les deux heures et demie de séminaire auxquelles nous allons assister seront une sorte de méga-pub pour nous vendre la participation à l'un de ses séminaires de 4 jours. (Wouaouw ! Vous trouvez pas que j'ai un sixième sens ? Ça c'est ce qui s'appelle avoir de l'intuition !)

Et de fait, le formateur - dont j'ai oublié le nom - était un sud-af' qui avait fait la guerre en Angola et dont la vie a miraculeusement changé le jour où il a décidé d'assister à l'un des séminaires de Tony Robbins. Le gars est très doué en storytelling et nous embarque dans son histoire avec des techniques d'engagement de l'audience savamment orchestrées.

L'énergie de la salle est loin d'être aussi impressionnante que celle du documentaire, les effets spéciaux aussi, mais néanmoins j'en ai retiré quelques enseignements. Le but étant bien entendu de nous donner un aperçu suffisamment intéressant que pour donner l'envie d'en savoir plus...
Tout le principe du marketing de contenu 😏

"You can't be safe and have a great life"

Lequel d'entre nous s'est déjà empêché de faire certaines choses par peur des risques encourus ? Moi, ça m'arrive tout le temps... Je voudrais me lancer comme indépendante temps plein, mais je risque de perdre mon droit au chômage et d'avoir du mal à réintégrer une carrière normale si j'échoue. Je voudrais vivre une vie nomade, mais je crains les difficultés administratives (sans compter que j'ai deux poulettes en garde alternée, comment gérer ça ?) Je voudrais écrire des livres (si je pouvais commencer par un, ce serait déjà bien), mais je ne pense pas avoir assez de talent.

C'est notre cerveau reptilien qui nous pousse toujours à évaluer les risques et à chercher la sécurité. Un héritage ancestral. Mais nous avons évolué et sommes en mesure de dépasser ce stade. Le tout est de se demander :

  • Qu'est-ce que je veux ? (j'ai déjà du mal à répondre à cette question avec mes tripes)
  • Qu'est-ce qui m'empêche de l'avoir ? Souvent, ce ne sont que nos propres craintes.

Il y a une phrase pour répondre à cette question que j'ai particulièrement aimée :

Nothing is in the way. Everything is ON the way.

3 questions à se poser pour mettre fin à la souffrance

Lorsque nous vivons des choses désagréables, nous avons souvent tendance à nous poser en victime. Mais on peut choisir de faire de chaque expérience une opportunité pour grandir. Il ne faut pas refouler la souffrance, mais lui donner sa juste place. L'accepter, la laisser venir, la reconnaître, puis la surmonter en se posant ces trois questions : 
  1. Qu'est-ce que je peux apprécier à cet instant précis ? Moi, j'ai tendance à répondre très vite : "Un morceau de chocolat !" Mais ça peut être plus simple ou plus profond que ça. Par exemple au moment où je vous écris, un rayon de soleil passe par ma fenêtre ouverte et réchauffe mon visage, j'entends les oiseaux chanter, le marchand de glace qui passe dans la rue, mon frigo ronronner et le silence d'un appartement vide avec du temps rien que pour moi...
  2. Que puis-je apprendre de ce qui m'arrive et comment cela peut-il me faire grandir ? Depuis six mois que je suis rentrée du Vietnam, j'ai essuyé de nombreux refus dans ma recherche d'un nouvel emploi. Peut-être est-ce le signe qu'il est temps d'embrasser cette carrière indépendante qui me fait de l'œil depuis plusieurs années ?
  3. Qu'est-ce que je peux aimer, donner ou en éprouver de la gratitude en ce moment ? J'aime mes filles, je suis reconnaissante d'avoir un chez-moi cosy, des proches sur qui compter, d'avoir le temps de faire des découvertes en terme de développement personnel et je peux partager ces découvertes avec vous.


Se mettre dans un état d'esprit positif attire le positif, je le disais déjà ici et j'ai pu l'expérimenter moi-même à plusieurs reprises ces derniers mois. L'inverse est vrai aussi. Alors autant choisir le bon état d'esprit !

3 éléments garder sous contrôle en permanence

  1. Notre état mental et physique
    Garder un niveau d'énergie élevé en prenant soin de son corps et de sa tête. Tout le monde sait comment faire. C'est simple, mais ce n'est pas facile pour autant : bien manger, bien boire, bien dormir, bouger au moins 30 minutes par jour... Combien d'entre nous le font ? Pas moi. Et pourtant, qu'est-ce que je me dis que je devrais !
  2. Notre façon de raconter notre histoire
    Comme je le disais plus haut, nous avons tendance à nous placer en victimes. Essayons de nous poser en vainqueurs de tout ce qui nous arrive, que ce soit quand nous nous parlons à nous-mêmes ou quand nous nous racontons aux autres.
  3. Notre stratégie
    On n'arrive nulle part sans une destination à atteindre. Et c'est encore plus facile avec un plan. Cette destination peut changer en cours de route, le plan peut s'adapter, mais comment avancer sans objectif ? Quand je suivais des cours de conduite défensive, l'instructeur me disait "Toujours avoir le regard rivé vers là où tu veux aller et non vers l'obstacle. Parce que inconsciemment on se dirige là où le regard se porte."

Alors, j'y vais ou pas ?

Comme vous le voyez, malgré la grosse artillerie marketing très américaine, j'ai quand-même pu en tirer des choses intéressantes. Et pour avoir vu le documentaire, bien que j'aie encore de nombreux freins (Comment peut-on réellement s'enrichir quand on s'entasse à 10.000 dans une salle ? En aurais-je vraiment pour mon argent ?), je ne peux m'empêcher de l'envisager. (Fort, leur marketing, très fort !)

Voilà la proposition qu'on nous a faite à la fin de ces deux heures et demie de séminaire : Tony Robbins sera à Londres pour son séminaire "Unleash the Power Within" du 27 au 30 avril prochains.
  • Jour 1 : Transformer sa peur en puissance (avec en climax l'invitation à marcher pour de vrai sur des charbons ardents)
  • Jour 2 : Transformer ses rêves en réalité (parvenir à clarifier ses objectifs)
  • Jour 3 : Entrer dans sa nouvelle vie (dépasser les conflits intérieurs, découvrir les croyances limitantes et les remplacer par des croyances qui vous rendent le pouvoir)
  • Jour 4 : Le pouvoir de l'énergie pure (introduction à un challenge de 10 jours à poursuivre chez soi)
En écrivant tout ça (surtout en français, y a rien à faire, ça rend quand-même moins bien que l'anglais), je me rends compte à quel point ça peut paraître barré. D'autant plus quand je vais vous parler du prix. Les prix des sièges varient en fonction de la distance à laquelle vous vous trouvez de la scène. Forcément, à 10.000 personnes, il peut y avoir un intérêt certain à se retrouver plutôt devant que derrière.

Les places aux premiers rangs sont à 5595 €. Celle juste derrière sont à 4595€, celle encore derrière à 2295€ et celles du fond (celles pour lesquelles on nous fait une offre, bien entendu) à 1695€. 

Mais comme nous avons gentiment passé un dimanche matin enfermés dans une salle à 150 personnes au lieu de profiter du premier jour de beau temps, on nous offre de nous inscrire pour 1045€ !

Bien sûr, cela ne comprends ni l'hébergement, ni les transports jusque-là.

Mon moi raisonné me dit que c'est juste une grosse machine à sous, une sorte de gourou qui a trouvé un autre moyen de se faire un max de pognon (et vu les tarifs et le nombre de participants, ça paye !), avec une machine marketing tellement bien huilée que même moi, marketeuse, j'ai envie de me laisser séduire par le chant des sirènes.

Honnêtement, c'est cher. J'ai déjà eu envie de participer à d'autres séminaires et je ne l'ai pas fait pour des questions de moyens financiers. Maintenant, 1000€, ça reste trouvable. J'ai beau être au chômage, j'ai les revenus de quelques missions très court terme qui je pourrais consacrer à cela.

Mon moi en renouveau, passionnée de développement personnel, se dit "après tout, ça peut vraiment changer ma vie..." J'hésite...

Et vous, que feriez-vous ? Connaissez-vous Tony Robbins ? Qu'en pensez-vous ? Je suis vraiment curieuse d'avoir votre retour à ce sujet...




* Opportunity is nowhere ? Or opportunity is now here ?


mardi 7 mars 2017

"Revival" de Stephen King

Je me souviens très bien du jour où j'ai reçu mon premier Stephen King. C'était un recueil de nouvelles. Danse macabre . J'avais treize ans et demi. Je n'avais jamais lu une histoire d'horreur.

Ce livre a changé mon rapport à la lecture. J'ai adoré. Celui qui m'avait fait cadeau de ce livre m'en a offert un tas d'autres, et m'a prêté tous ceux qu'il avait déjà dans sa bibliothèque. Je n'ai pas lu toute la bibliographie de King, mais je n'en suis pas loin. Et bien que ces dernières années, j'ai été moins vorace, j'éprouve toujours un plaisir presque coupable à me laisser emporter dans ses histoires. Après toutes ces années, il reste de loin mon auteur favori.

Et qu'est-ce qui lui donne cette place à part dans mon cœur de lectrice ?
Sa façon d'explorer l'horreur sous toutes ses formes, celle qui se tapis en nous, souvent de manière bien plus subtile qu'un simple monstre caché dans le placard. C'est comme regarder un tableau idyllique et se rendre compte dans les détails qu'il se cache quelque chose de bien plus sombre...

Stephen King - Revival (critique)
Il faut bien un petit verre de vin pour lire ça...

Dans Revival, il explore la douleur du deuil.
Un jeune pasteur enthousiasme les habitants d'un village du Maine. Il est jeune, passionné et passionnant, il a un adorable petit garçon que tout le monde adore, une femme charmante et il parvient à remplir les bancs de l'église comme ils ne l'ont plus été depuis longtemps.
Mais un jour, un accident injuste tue sa femme et son fils. Personne à blâmer, c'est vraiment la faute à pas de chance...
Comment la foi peut-être résister à une telle injustice ?

Le livre se déroule sur une cinquantaine d'années. On y suit la relation intrigante de ce pasteur détruit par un coup du sort avec un jeune gamin prometteur qui va connaître la déchéance. On flirte avec les miracles et guérisons incompréhensibles qui ne seront pas sans conséquences. On découvre un autre monde que l'on aurait préféré ne jamais entrevoir... et on se demande si on n'aurait pas ouvert la porte de toute façon, poussés par notre curiosité.

Les amateurs de H.P. Lovecraft vont apprécier (mais je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher le suspense).

Et vous, c'était quoi le dernier Stephen King que vous avez lu ? Vous aviez aimé ?

Si vous avez envie de lire celui-ci et que vous n'avez pas le temps de vous rendre chez votre libraire, vous pouvez toujours utiliser le lien Amazon ci-dessous* ;)


*Ça ne me rendra pas riche, mais je pourrais gagner quelques centimes...

samedi 4 mars 2017

Comment méditer avec les enfants à l'aide d'une grenouille ?

Après m'être initiée à la pleine conscience avec Elisabeth, j'ai eu envie d'en faire profiter mes filles. Alors j'ai mis sur ma liste d'envie cadeaux le livre Calme et attentif comme une grenouille d'Eline Snel. Je ne vous cache pas que ça n'est pas toujours facile, mais avec un peu de patience, c'est que du bonheur ! Et vous savez quoi ? Mes filles en redemandent ! C'est devenu un rituel...


Un miracle ?

Nous étions à Saigon depuis quelques mois. Bien que mon mariage n'était pas encore officiellement entré en zone de turbulences, je sentais que quelque chose clochait. Je savais que mes sautes d'humeur faisaient partie des choses sur lesquelles il fallait que je travaille si je voulais rectifier le tir. Je comptais sur la pleine conscience pour m'aider à mieux gérer mes émotions.

Mais comment faire quand on se retrouve à la maison avec deux mini moi, dignes héritières de mon caractère bien trempé ? Leur apprendre elles aussi à se concentrer sur leur respiration et à laisser couler les pensées !

Sur recommandation d'Elisabeth, je me suis fait offrir le livre (merci belle-maman 💝 ). Il est accompagné d'un CD de 11 méditations thématiques, avec des indications d'âges*.


  1. Calme et attentif comme une grenouille (7 à 10 ans - 10 min.)
  2. La petite grenouille (5 à 10 ans - 4 min.)
  3. Attention à la respiration. Diriger et déplacer l'attention (7 à 10 ans - 10 min.)
  4. L'exercice du spaghetti (5 à 10 ans (5 à 10 as - 6 min.)
  5. Le bouton "Pause". Exercice pour éviter de réagir impulsivement (7 à 10 ans - 4 min.)
  6. Premiers secours en cas de sensations désagréables (7 à 10 ans - 6 min.)
  7. Un refuge où l'on se sent en sécurité (tous âges - 6 min.)
  8. La fabrique des ruminations. Gérer les pensées qui tourbillonnent (7 à 10 ans - 5 min.)
  9. Un petit remontant : quand les choses ne vont pas trop bien (5 à 10 ans - 4 min.)
  10. Le secret de la chambre du cœur. Exercice de gentillesse (7 à 10 ans - 5 min.)
  11. Dors bien (tous âges - 6 min.)


Ma toute première tentative a été "Dors bien", la dernière plage du CD. La grande a toujours eu du mal à s'endormir. Elle se relève une douzaine de fois sous les prétextes les plus futiles et quand on parvient à la faire rester dans son lit, on l'entend chanter, se raconter des histoires et jouer dans son lit jusque très tard. Alors je lui ai passé cette plage et... elle s'est endormie comme une souche !

Je n'en revenais pas.

Mais le miracle ne s'est pas reproduit... 😅  Les tentatives ultérieures ont été tellement désastreuses que j'ai mis le livre de côté pendant un bon moment. En effet, si c'est pour m'énerver et leur crier dessus parce qu'elles sont agitées, c'est légèrement contre-productif, pas vrai ?

Méditer avec elles

Ce n'est que depuis quelques semaines que je l'ai ressorti de mes cartons. Dans mon nouveau chez-moi, elles dorment à deux dans la même chambre. Et la plus grande a tendance à garder sa petite sœur éveillée. Elles sont surexcitées au moment de se mettre au lit. J'ai beau leur raconter une histoire et parer à l'avance à toutes leurs demandes (eau, pipi, etc.), c'est la foire tous les soirs. Alors depuis peu, j'ai ajouté une méditation au rituel. Après les dents, l'histoire, les bisous, je lance une méditation. C'est même souvent elles qui me le demandent.

Ce qu'elles préfèrent, c'est quand je le fais avec elles. J'éteins la lumière, je m'assied par terre, et je profite de ces moments entre filles.

Pour l'instant, nos préférées sont "Dors bien", "Le spaghetti" et "La chambre du cœur". Je n'ai pas encore testé toutes les médiations du CD, mais j'aimerais avoir le réflexe de leur proposer une méditation en journée, quand l'énervement ou la colère montent.



Et le livre alors ?

Le livre, je l'ai lu au moment où je l'ai reçu. C'est une excellente introduction à la méditation de pleine conscience, et aussi une source d'information et de témoignages sur les bienfaits de cette pratique sur les enfants. Ce n'est pas pour rien qu'elle fait son entrée dans les écoles !

Il est aussi parsemé de conseils pour intégrer des moments de pleine conscience à la maison, pendant le cours normal de la journée, comme prendre conscience de sa respiration lors de différents moments d'angoisse, de quiétude, de colère ou de chagrin, manger en prenant soin de goûter les saveurs et distinguer les textures...

Bref, je valide et conseille ce bouquin à tous les parents qui veulent aider leurs enfants à s'apaiser et se concentrer.

Et vous, vous avez déjà essayé la méditation avec les petits ? Quelle a été votre expérience ?

Si vous voulez vous procurer ce petit bijou, je vous conseille de vous rendre chez votre libraire. Mais si vous êtes pressé, voici un lien d'affiliation pour l'acheter sur Amazon. 😉



* Honnêtement, la plus petite qui a 4 ans suis bien la plupart des méditations.

samedi 25 février 2017

Les 5 langages de l'amour, Dr. Chapman

Il y a quelques mois, alors que j'étais encore à Saigon et que je sentais venir l'inexorable issue de mon mariage, une amie m'a fait lire un livre intitulé Les 5 langages de l'amour, écrit par un certain Gary Chapman.



Pour résumer, Dr Chapman explique qu'il existe 5 langages pour exprimer l'amour, que chacun de nous peut comprendre. Mais nous avons tous un langage de préférence, un peu comme une langue maternelle. Et il arrive très souvent que nous soyons en relation avec des personnes qui ne pratiquent pas ce même langage de préférence. Il peut même arriver que nous parlions un langage différent pour exprimer notre amour que celui que nous aimons entendre pour recevoir de l'amour !

À la lecture de cet ouvrage, il m'est apparu évident que mon mari et moi ne parlions vraisemblablement pas la même langue. Alors que je m'évertuais à le convaincre de passer du temps à deux, pour essayer de nous retrouver, je me sentais blessée chaque fois qu'il me rétorquait qu'il n'en éprouvait pas le besoin. Et de fait, les moments de qualité sont mon langage principal, et visiblement loin dans le bas de son classement.

Ma sœur m'a récemment fait découvrir qu'il existait un test gratuit en ligne (en anglais) pour découvrir quel est notre langage. Si je l'avais eu à l'époque, j'aurais aimé le faire passer à mon homme.

J'ai passé le test, et sans grande surprise voici comment se classent ces 5 langages pour moi par ordre d'importance :

  1. Le temps de qualité passé ensemble
  2. Les paroles valorisantes
  3. Les cadeaux
  4. Les services rendus
  5. Le contact physique

Je crois que de son côté, il m'a montré son amour pendant des années en me rendant de nombreux services. Moi, trop contente de réaliser que j'avais un homme à tel point parfait qu'il faisait plus que sa part de tâches ménagères, étant en plus fin cuisinier et papa engagé, je l'ai laissé faire. Je ne raffole pas des tâches ménagères et il semblait s'en charger plus volontiers que moi. Son réservoir d'amour s'est donc peu à peu vidé, parce que je ne le remplissais pas.

Pendant ce temps, je voyais que nous passions de moins en moins souvent des moments "en amoureux", ce qui ne s'est pas arrangé avec l'arrivée de nos deux adorables filles dans nos vies. J'ai donc commencé à craindre qu'il ne m'aime plus. Mon réservoir à moi se vidait aussi.

Ce livre est sans doute arrivé un peu tard dans ma vie, parce que lorsque j'ai réalisé que je pourrais apprendre à lui parler dans sa langue, il était déjà trop tard pour lui.

C'est une lecture que je conseille à tous. Que vous soyez en couple ou non, ce livre vous éclairera non seulement sur vos propres moteurs, mais vous apportera aussi certainement des réponses quant à certains échecs ou certaines relations difficiles. Personnellement, le seul "reproche" que je pourrais faire à cet ouvrage, c'est ses références à Jésus. Mais il est tout à fait accessible aux non croyants comme moi. Et faites-moi confiance : il vaut la peine d'être lu.

Vous pourrez probablement vous le procurer chez votre libraire du coin (ce que je recommande, pour soutenir le commerce local), mais si vous avez la flemme et que vous préférez acheter sur internet, voici le lien vers la page amazon :



EDIT (Août 2018) : En passant chez Nature & Découverte, je suis tombée sur une nouvelle version intitulée "Les 5 langages pour trouver l'amour". Etant donné ma nouvelle situation, ça me parlait et je l'ai pris. Je l'ai dévoré comme le premier, mais ce que j'ai surtout apprécié dans cette version, c'est que l'auteur applique les 5 langages à toutes nos relations : familiales, amicales, professionnelles... Ne vous laissez pas tromper par le titre un peu "célibataire désespéré", c'est une perle pour tous ceux qui souhaitent améliorer leurs relations, quelles qu'elles soient. Voici le lien amazon (cliquez sur l'image pour y accéder, sachant que si vous le commandez je pourrais toucher quelques centimes...)



Et vous, quel est votre langage principal ? Avez-vous déjà réalisé que votre conjoint et vous n'étiez pas sur la même longueur d'ondes en ce qui concerne les façons de vous prouver votre amour ?



jeudi 16 février 2017

5 façons d'avoir la "Power Patate"

Ça fait un moment que je suis Florence Servan Schreiber sur sa page Facebook. Je kiffe ses kifs et elle me rappelle tous les jours d'éprouver de la gratitude pour ce que l'on reçoit. Je dois avouer que la gratitude est une arme magique contre la morosité. J'ai testé avec mes filles après avoir lu J'arrête de râler sur mes enfants, et mon conjoint : 21 jours pour changer , et les résultats ont été spectaculaires (enfin, pas sur mon mari visiblement, mais bon, ça c'est une autre histoire...). Je vous ai déjà promis de vous parler de ce livre, et je le ferai, mais là, c'est de celui de Florence dont je veux vous parler.

Un jour d'octobre, alors que je me baladais chez Club à la recherche de cadeaux pour des amies, je suis tombée sur ce livre. Power Patate: Nous avons tous de super pouvoirs, apprenez à détecter et utilisez les vôtres !



J'ai flashé sur le titre : c'était exactement le mood dans lequel je me trouvais et que j'avais envie de partager. L'une de ces amies traversait la même passe difficile que moi, et j'avais envie de la booster comme je l'étais pour affronter cette nouvelle phase de vie. Mon autre amie avait le don remarquable de traverser les pires épreuves en gardant toujours le sourire, et je me suis dit qu'elle aimerait peut-être comprendre d'où lui vient cette force.

J'avais ce livre en main, je le manipulais, j'adorais sa texture douce et la souplesse de sa couverture. Il m'appelait de toutes ses forces. Je me suis dit : "Ça, c'est un vrai cadeau. Un de ces cadeaux qui font du bien et peuvent améliorer ta vie." Hop ! J'ai pris les 3 exemplaires qui restaient en rayon et je nous le suis offert en cadeau à toutes les trois. J'aime faire des cadeaux et en recevoir : j'aime donc doublement me faire des cadeaux ! ;)

Je ne vais pas vous en faire un résumé complet, il vaut vraiment la peine d'être lu. Mais voici 5 enseignements qui m'ont particulièrement touchés.

1. Exploiter ses forces et talents

Facile à dire, encore faut-il les (re)connaître. Florence propose de passer un test (qui n'est pas d'elle) pour détecter parmi les 24 forces dont tout être humain dispose lesquelles sont les plus présentes chez nous. Nos forces sont "une prédisposition à penser, ressentir et agir de façon automatique et énergisante qui entraîne nos meilleures performances." Cela signifie que cela fait entièrement partie de notre personnalité. Contrairement aux talents, auxquels nous faisons appel dans des circonstances particulières.

Mes plus grandes forces, pour vous donner un exemple, sont (dans l'ordre) :

  • le pardon 
  • la gentillesse 
  • le courage
  • l'amour de l'apprentissage
  • le leadership

Quant aux talents, ils sont un mélange de nos compétences et de notre personnalité. Une façon de faire dont on ne peut pas se passer, qui ne nous a pas été enseignée mais que l'on a développée. Pour les identifier, Florence propose de se poser 3 questions :

  • Quelles sont les réalisations ou activités qui me rendent particulièrement fière ?
  • Qu'est-ce que je trouve excitant dans ma vie en ce moment ?
  • De quoi ais-je à me réjouir dans les jours qui viennent ? Autrement dit, qu'est-ce que j'attends avec impatience ?

Récemment, les réalisations dont j'ai été fière, ce sont les fameuses soirées Saigonettes et l'atelier de communication que j'ai organisés à Saigon. J'aime rassembler les gens, les mettre en contact, les faire partager de bons moments ou leurs expériences et leur partager la mienne. J'aime organiser des événements et les voir se réaliser.

Ce qui m'excite en ce moment, ce sont tous les possibles qui s'offrent à moi dans cette nouvelle vie de célibataire. C'est parfois aussi un peu paralysant, mais j'aime rêver, imaginer, me projeter dans différents chemins de vie.

Ce que j'attends avec impatience, c'est de trouver ma nouvelle voie et de m'y jeter corps et âme avec l'excitation et l'enthousiasme que j'ai connus lors de mon dernier boulot chez Efaisto.

Pour découvrir vos forces et talents, n'hésitez pas à demander à vos proches et relations de vous raconter 3 situations dans lesquelles ils vous ont trouvée "au top". Je n'ai pas encore fait l'exercice, mais si certains de mes proches me lisent et qu'ils ont envie de m'aider à le réaliser, qu'ils n'hésitent surtout pas à m'envoyer un petit message ;)

2. Voir le positif pour attirer le positif

J'ai pu l'observer. Adopter un état d'esprit positif, ça s'entraîne. Tout le monde peut y arriver. Florence n'est pas la première ni la dernière, avec ses 3 kifs, mais la voir faire sur sa page facebook tous les vendredi, c'est un excellent reminder et rien que de lire SES kifs à elle, ça donne envie de trouver les siens. Je l'ai d'abord expérimenté en lisant le livre de Christine Lewicki. Nous avons mis en place une routine avec les filles : lors du dîner, chacune raconte les 3 choses qu'elle a vraiment bien aimé aujourd'hui. Quand j'oublie, ce sont elles qui me le rappellent. Faire le point sur ce qui a été positif souligne qu'il y a du positif chaque jour, même quand c'est un peu plus dur parfois.

Quand je suis rentrée de Saigon cet été, contrainte de lâcher un boulot et des amis que j'adorais là-bas, pour entamer une nouvelle vie de célibat non souhaité après 13 ans de vie commune, j'aurais pu être effondrée. Heureusement, j'ai été portée par une énergie positive et j'abordais l'avenir avec confiance. Cette confiance s'est vue renforcée par ce que j'ai appelé des "cadeaux de la vie" : j'ai trouvé une super voiture d'occasion à un prix défiant toute concurrence ET une appartement PARFAIT dans mon budget malgré ma situation peu reluisante (au chômage, isolée avec 2 enfants), le tout, LA VEILLE DE MON ANNIVERSAIRE !

Du coup, j'ai commencé à croire en la loi de l'attraction. Et elle a quelque chose de tout à fait logique : quand on est concentré sur ce qui va mal, on passe tellement de temps à ruminer que l'on n'est pas ouvert aux opportunités qui se présentent. En souriant à la vie, on a une attitude plus attirante, on va rencontrer des personnes qui vont nous parler de choses et d'autres et on sera capable de rebondir là-dessus pour en tirer le meilleur.

Bref, entrainez-vous à voir le positif, à éprouver de la gratitude pour tout ce qu'il vous est donné de vivre et à sourire pour attirer et détecter les opportunités.

3. User de son charme

Nous sommes des êtres profondément sociaux. La qualité des liens que nous entretenons est une source infinie de bonheur. Nous pouvons faire en sorte d'initier ces relations qui vont nous nourrir.

Quelques astuces :

  • Sourire et obtenir le contact visuel
  • Etre sincèrement à l'écoute
  • Se synchroniser à la respiration de l'autre, sa position, ses mouvements inconscients
  • Avoir le sens de l'humour
  • Etre authentique

4. Trouver son "élément" pour faire parler sa créativité

Tout le monde n'est pas artiste, mais la créativité est l'expression même de la vie et nous permet d'atteindre notre destination. Souvent nous sommes freinés dans nos capacités créatrices par ces trois croyances :

  • Nous sous-estimons l'ampleur de nos capacités
  • Nous ne saisissons pas toujours le lien entre ces capacités
  • Nous sous-évaluons notre potentiel de croissance et de changement

Dans son livre, Florence s'inspire de Ken Robinson, célèbre orateur TED. Selon lui, notre créativité se libère quand on est "dans notre élément". Et il n'est pas toujours aisé d'identifier quel est cet élément. Il se situe au croisement de ce que nous savons faire et de ce que nous aimons faire. C'est là que le bât blesse chez moi : j'ai encore beaucoup de mal à faire la part des choses entre les deux. Et cela fait partie des questions que j'ai envie de creuser, notamment en suivant certains programmes, comme le Career Happiness Revolution de Christie Mims. (Je n'ai pas encore passé le cap de payer pour ce genre de coaching, mais il y a déjà de bonnes ressources gratuites)

5. Aimer

Et non, aimer ne signifie pas forcément "être amoureux". C'est partager une émotion positive avec quelqu'un, prendre soin l'un de l'autre et être attentifs à un bien-être mutuel, moment au cours duquel nos émotions et notre biochimie se synchronisent.
Nous pouvons multiplier ces micro-moments d'amour tout au long de la journée : avec des étrangers, des proches, des collègues, des enfants, des clients... Ils remplissent notre réserve de bien-être (merci l'ocytocine) ET boostent notre santé. Raison de plus pour s'y mettre !


Et vous ? Quels sont vos trucs pour avoir la patate ? Quelles sont vos forces et vos talents ? Avez-vous déjà expérimenté la loi de l'attraction ? Savez-vous aimer sans "être amoureux" ?

Si vous voulez vous le procurer facilement, voici un lien sur amazon (mais rien de tel que d'aller chez son libraire ! )